Bascules de paradigmes

Internaliser ? Externaliser ?

Fluidifier les échanges entre l’entreprise et ses partenaires semble superflu – voire contre-productif - à un moment où les dirigeants croulent déjà sous de nombreux chantiers de transformation.

Et pourtant, la réduction drastique des coûts de transaction renverse la conception classique de l’entreprise elle-même - souvent perçue comme une cellule autonome, à l'intérieur de laquelle les échanges se font "en confiance", par opposition à un environnement perçu comme hostile (bien que la réalité soit bien souvent éloignée de cette perception).

La disparition des frictions freinant les échanges financiers avec l’extérieur de l’entreprise facilite l’externalisation de toujours plus de processus métiers. Il devient possible de mettre un « prix » sur un nombre très large de ces processus – alors qu’ils sont difficiles à évaluer lorsqu’ils sont internalisés.

Dès lors, et contrairement au paradigme actuel visant à réduire autant que possible le panel de fournisseurs et prestataires, et à n’externaliser que ce qui doit l’être – l’entreprise ouverte externalise tout ce qui peut l’être, lui permettant de gagner en modularité et évolutivité. En particulier s’agissant des achats de biens et service n’ayant pas vocation à être fortement intégrés aux processus de production.

Embrasser l’inattendu

Les collaborations les plus enrichissantes sont souvent celles qui font suite à une rencontre inattendue, et qui s’appuient sur le désir partagé de collaborer – bien plus que celles issues d’un processus de sélection d’un panel fournisseur, pourtant plus rationnel a priori.

Plus votre entreprise sera capable de se laisser surprendre, plus elle engagera de projets pilote dont certains constitueront, demain, des nouvelles pistes de développement, et moins au contraire, elle adoptera une posture passive d’évitement.

Votre entreprise doit embrasser la surprise, l’inattendu – tout paradoxal que cela puisse vous paraître.

Car plus votre entreprise sera capable de se laisser surprendre, plus elle augmentera ses chances de surprendre elle-même son propre marché et ses concurrents.

Avec l’effet de surprise, tout est possible – même avec peu de moyens.

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Nos tribunes dans « Journal Du Net », « Chef d'Entreprise », « DAF Mag »... sur l’entreprise ouverte

Face aux nombreux défis à venir,
l'ouverture est inévitable

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